Eh oui en philosophie on commence toujours par définir les mots qui constituent le sujet de la dissertation, là en l'occurence il n'y en a qu'un: caca.
Les synonymes du mots caca: excrément, défécation, fiente, merde, chiure...
Proposez les vôtres...
Le caca existe depuis la nuit des temps, ou plutôt depuis l'ère qui suit la nuit des temps, celle où est apparue la première forme vivante animale capable de se nourrir et donc de rejeter la fameuse matière qui constitue les déchets de la nutrition de l'individu, et donc le fameux objet de notre chère passion qui nous obsède tant et occupe une place si importante dans notre conception des priorités vitales.
Avant même que les animaux aient évolués jusqu'à ramifier leurs nombreuses espèces en d'innombrables branches, les premiers corps monocellulaires, siège, berceau, trône ou même cuvette de l'existence et de la vie qui grouille à présent partout sur la planète; ces corps déjà faisaient caca (ceux qui douteraient de l'authenticité de mes propos seraient bien excessivement septiques). Alors oui depuis la nuit des temps l'être vivant quel qu'il soit fait caca, et la mièvrerie de cette phrase d'introduction est certes catastrophique dans une dissertation mais le liens qui se crée entre caca et philosophie n'en est que plus magnifique encore par la manoeuvre écolière de cette structure de phrase.
D'où le caractère éternel du mot caca qui soude à jamais la scatophilie indécrottable du genre animal et plus encore du genre humain qui y consacre une cérémonie quotidienne dans ses toilettes.
J'essaierai prochainement d'en étudier l'étymologie mais le caca n'a pas fini de faire sentir son importance et de faire couler de l'encre à l'image de sa consistance la moins propice aux élogieux "perfect" ,et à la délicieuse couleur.
à 19:26