Scatologie La scatophilie est la plupart du temps l’aboutissement d’une sexualité complexe. C’est un parcours qui peut passer par le milieu SM et cuir sans que ce soit une constante. C’est un cheminement à travers ses fantasmes, une découverte et une recherche au long cours de son désir et de ses capacités. On peut par exemple n’aimer que voir la merde sans y toucher.
Soit le jeu consiste à un étalage sur le corps (la fameuse tartine de Nutella), alors on se met dégueulasse, on se barbouille. Soit intervient un désir d’absorption qui est un fantasme très cérébral et nécessite un apprentissage et le dépassement de toutes répulsions. Dans le cas de l’absorption, soit la personne recrache, soit elle ingère complètement les fèces. On peut ne manger que ses propres excréments et pas ceux des autres, et inversement. Certains se font chier directement sur la gueule, ou par terre, ou dans une assiette. Il existe de nombreux risques liés à la merde. Si l’urine est un milieu aseptique, la merde est avant tout des déchets. On y trouve des microbes, des parasites et des virus. Parmi les microbes, on note la présence de colibacilles et de streptocoques ; parmi les parasites, amibes, vers solitaires, oxyures, etc. Les virus ne sont pas en reste avec notamment ceux des hépatites A, B, C, poliomyélite, et bien sûr, tralala, le sida ! De nombreux scat sont d’ailleurs contaminés par l’hépatite C. De plus, certains microbes peuvent être latents chez quelqu’un et être pathogènes pour son partenaire. Il faut donc éviter l’ingestion et les contacts avec les muqueuses, la bouche et les yeux. De plus, les scientifiques supputaient le lien entre fèces et syndrome de Kaposi.
à 19:02