déféquer au boulot quel beau titre de post pour un acte si banal. mais aujourd'hui, je me suis littéralement vidé pendant mes heures de service. incroyable. comment un ventre si banal peut-il renfermer une telle quantité d'horreurs! l'être humain, une superbe machine à déjections. ça t'es déjà arrivé n'est-ce pas?
un drôle de bruit, une drôle de sensation et là tu te dis : "c'est le signal:". tu sors, tu prends ton portable pour faire genre "je vais passer un coup de fil perso dehors" et tu choisis un chiotte que tu sais être dans la catégorie à peu près propre mais si mes jambes faiblissent je pourrais poser mon cul avec dégout mais sans risque de chopper une saloperie. la porte se ferme et le sourire se forme : c'est parti! et là (aujourd'hui je veux dire, tu auras compris) c'est le bonheur. un colombin de mamouth, le truc qui t'élargit le cul tellement qu'on pourrait y mettre une poutrelle en acier que tu sentirais rien, et plouf, l'éclaboussure qui atteind ta chemise (tu checkes, "ouf y'a rien"). puis tu prends le papelard - malin tu avais vérifier qu'il en restait, je te reconnais bien là - et tu sens que ce n'était qu'un début. "la vache, moi qui pensait avoir mangé léger". tu aides un peu en poussant légèrement, histoire de gagner du temps et là, le chapelet complet, 5 je vous salue marie et un notre père et on recommence comme ça deux ou trois fois plouf plouf plouf. bref cette fois, t'es sûr que le papier va être utilisé, tu as perdu 1 kilo dans l'histoire, c'est emballé! et bien non, dans un dernier gargouillement, c'est la fuite ultime, la bouillie pour bébé qui dégringole au fond du chiotte aussi vite qu'une claque dans la gueule au rayon jouets d'auchan. et là tu sors, fier et vidé. C'EST QUI L'PATRON, HEIN?
à 18:47